
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a établi la Journée mondiale de la lutte contre le sida depuis le premier décembre 1988, une décision approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies. Depuis, tous les premiers décembre sont consacrés à la sensibilisation de cette lutte à travers le monde.
Depuis l’identification du virus responsable du sida par l’Institut Pasteur en mai 1983, le monde a connu de nombreuses pertes en vies humaines. Des personnes âgées, des jeunes (hommes et femmes), des enfants n’ont pas été exempts de ce fléau qui détruit nos parents, nos proches et amis un peu partout.
Selon l’estimation épidémiologique de l’ONUSIDA : 39 millions de personnes dans le monde vivaient avec le VIH en 2022. 1,3 million [1 million-1,7 million] de personnes ont été infectées par le VIH en 2022. 630 000 [480 000-880 000] personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2022. 29,8 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale en 2022. 85,6 millions [64,8 millions-113,0 millions] de personnes ont été infectées par le VIH et 40,4 millions [32,9 millions-51,3 millions] de personnes sont mortes de maladies liées au sida depuis le début de l’épidémie.
Quant aux supports financiers dans cette lutte.
Un total de 20,8 milliards de dollars (en dollars constants de 2019) était disponible pour les programmes de lutte contre le VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2022, soit 2,6 % de moins qu’en 2021 et bien moins que les 29,3 milliards de dollars nécessaires d’ici à 2025. Environ 60 % des ressources disponibles en 2022 proviendront de sources nationales, contre environ 50 % en 2010. La réduction des ressources disponibles pour le VIH en 2022 est due à la baisse des financements internationaux et nationaux. Les 8,3 milliards de dollars de financement externe pour le VIH en 2022 sont inférieurs de 3 % à ceux de 2021. Dans le même temps, les financements nationaux diminuent. Le financement bilatéral du gouvernement des États-Unis a constitué 58 % de l’ensemble de l’aide internationale pour le VIH, tandis que les décaissements du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont représenté environ 29 %. D’autres donateurs internationaux ont apporté le reste, mais cette part a considérablement diminué, passant d’environ 3 milliards de dollars en 2010 à 1,2 milliard de dollars en 2022, soit une baisse de 61 %. En 2022, le déficit de financement des programmes de prévention du VIH parmi les populations clés est estimé à 90 % du financement nécessaire d’ici à 2025.
Le VIH, virus de l’immunodéficience humaine, est une infection qui attaque le système immunitaire de l’organisme. Le stade le plus avancé de l’infection à VIH est le syndrome d’immunodéficience acquise (sida). Il se transmet par les liquides corporels d’une personne infectée, y compris le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. On ne peut pas être infecté par des contacts tels qu’un baiser, une étreinte ou le partage de nourriture. Il peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant.
La prévention, un atout dans la lutte contre le sida.
On peut réduire le risque d’infection par le VIH avec les démarches de prévention suivantes :
L’utilisation du préservatif masculin ou féminin pendant les rapports sexuels; Le dépistage du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles; la circoncision masculine médicale volontaire; et les services de réduction des effets nocifs pour les consommateurs de drogues par injection.
Nous pouvons éradiquer ce fléau en respectant les consignes sanitaires, en nous protégeant mutuellement. À noter que les personnes infectées ne sont pas sujettes à des discriminations, elles méritent tout l’amour du monde.
Clifford LORAÏS.
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